Le CE-YA : Code d'honneur des serviteurs de Maât

Mar 4 / UJIMA

Jean pierre Kaya écrivait ceci :

« Le contexte d’ébullition pré-révolutionnaire dans lequel se trouve la communauté africaine actuelle, est propice à l’émergence de toutes sortes de démarches démagogiques et populistes, qui s’expliquent fondamentalement par le besoin d’obtenir le succès, sans rien proposer de solide et de cohérent en retour. 
C’est le résultat du diffusionnisme culturel de la société néo-libérale occidentale sur la mentalité africaine. Or nous avons besoin de bâtir une nouvelle civilisation africaine, inspirée de sa propre spiritualité et de ses propres valeurs, capable ainsi de prendre la place qui lui revient dans le monde. Nous savons que la valeur centrale de cette civilisation est la MAAT.

Nous savons aussi, que la pratique de la MAAT, non seulement est capable de répondre à la vraie crise africaine, la crise de la personnalité africaine, grâce à son efficacité catharsique. Mais grâce à cette même efficacité, la MAAT apparaît comme la meilleure réponse à la crise de la civilisation mondiale. C’est-à-dire comme réponse au dysfonctionnement de la société néo-libérale. La Renaissance de la MAAT, annonce donc le retour des valeurs kamites qui ont inventé l’Humanité, au premier plan sur la scène universelle. Ceux qui s’acharnent à dévaloriser la MAAT, sont non seulement les ennemis du peuple Noir, mais ils sont aussi les vrais ennemis de l’Humanité. Car la pratique de la MAAT est aussi la condition pour établir une vraie Fraternité entre tous les peuples de la Terre.

Ainsi la MAAT n’exclut personne, ni aucune religion. Car elle est la matrice primordiale qui a engendré notamment toutes les religions abrahamiques. Dans la mesure où la MAAT est le principe de la Vérité, de la Justice et de la Fraternité, elle impose et exige donc que les intentions formulées dans l’Islam et le Christianisme soient réellement appliquées et vécues par les Chrétiens et les Musulmans pour qu’ils prennent part totalement à la réalisation de la Société Initiatique Maâtocratique. Car dans cette nouvelle société africaine, nous inaugurerons une nouvelle ère de la civilisation mondiale, dans laquelle la pratique prévaut sur les intentions aussi nobles soient-elles. »